Pendant des années les militants des médias communautaires sud-africains étaient occupés à mener des luttes de résistance et, ce faisant, à surveiller de près les orientations publiques.
Le contexte actuel est différent et il faut mettre en place un type de télévision plus ouvert au communautaire. Ici, l’apartheid a laissé un lourd héritage d’injustice et toute initiative en faveur du développement d’une télévision communautaire doit veiller à redresser l’équilibre avant tout. Il faut développer les ressources humaines à la radio et à la télévision, mais surtout que ce soit des personnes du secteur communautaire qui viennent grossir les rangs des secteurs public et privé. Enfin, il faut également constituer un éventail de télévisions communautaires indépendantes. C’est ce que cherche à faire le Centre for Democratic Communications.