En collaboration avec le Groupe d’Études et d’Actions pour un Développement bien défini (GEAD), Campagne Pour la Paix (CPP) et le Centre de Formation et de Promotion de Droits de l’Homme (CFPDH).
Contexte:
l est aisé d’affirmer que la situation en RDC n’a pas évolué sur tous les plans depuis le 2 août 1998, date de l’occupation du pays par des armées rwandaises, ougandaises, burundaises au nom de la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD).
La situation socio-économique dans les territoires occupés reste catastrophique. La partition du pays en deux blocs (partie contrôlée par le gouvernement de Khinsaha et celle occupée par les agresseurs et le RCD) favorise le pillage systématique des ressources minières, naturelles et même des produits agricoles au point où la population, victime de cette spoliation vit dans une misère indescriptible.
Jusqu’à ce jour, la RDC ne peut prétendre contrôler la totalité des provinces occupées. Nous assistons à des attaques des véhicules perpétrées par des hommes armés non autrement identifiés sur les axes routiers reliant Goma-Sake, Sake-Kitshanga, Kitshanga-Pinga et Goma-Rutshuru.
L’absence des projets de société pour le bien être des populations pousse les organisations non gouvernementales (ONG) étrangères, nationales ou locales à répondre totalement ou partiellement à certains besoins exprimés par la population.
C’est dans ce cadre qu’Alternatives et le Groupe d’Études et d’Actions pour un Développement bien défini (GEAD) ont soumis à l’Agence canadienne pour le développement international un deuxième projet sur la réhabilitation des infrastructures sociales (46 écoles et 46 centres de santé), la construction d’un centre d’intérêt communautaires pouvant faciliter la tenue des rencontres pour le rapprochement des ethnies, l’adduction d’eau potable à Nyasi, l’extension de l’adduction d’eau potable de Nyabiondo à Bushani et les activités de paix. Ces dernières activités ont été réalisées en collaboration avec deux ONG locales, à savoir Campagne Pour la Paix (CPP) et le Centre de Formation et le Centre de Formation et de Promotion de Droits de l’Homme (CFPDH).
Les bénéficiaires directs de ce projet se chiffrent à environ 1 296 440 personnes.
Objectifs :
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- Réhabilitation des infrastructures socio-communautaires;
- Construction d’un centre communautaire;
- Approvisionnement en eau potable dans la zone rurale;
- Renforcement du travail de pacification;
- Renforcement des capacités d’interventions de nos partenaires.
Résultats :
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- 46 écoles rehabilitées;
- 46 centres de santé réhabilités;
- Réhabilitation de 30 sources d’eau potable pour combattre les maladies d’origine hydriques grâces à l’eau potable;
- Construction d’un centre communautaire;
- Production d’émissions radio et tractes sur la cohabitation pacifique;
Rencontres avec les chefs des communautés; - Travail de planification et de suivi du GEAD en collaboration avec plusieurs autres ONG locales;
- Suivi et évaluation par le projet Do No Harm;
- Suivi et évaluation par Alternatives.