Soutenir la défense des droits humains, sociaux et environnementaux au Guatemala

Crédit : Rene Hernandez via Flickr CC BY 2.0 - https://www.flickr.com/photos/renehernandezgt/49819437531

Description

Au Guatemala, les populations locales touchées par les activités extractives, en particulier les communautés autochtones, jouent un rôle clé dans la défense des droits environnementaux. Ces populations n’ont souvent pas les ressources, l’information, les capacités techniques et l’appui institutionnel pour avoir gain de cause en face des industries extractives. Le travail du Collectif vise à les informer et les former sur les droits de la personne, la légitimité de leurs revendications et à leur fournir une assistance juridique, lorsque c’est nécessaire, ainsi que des outils pour mieux documenter la violation de leurs droits.

Depuis près d’une quinzaine d’années, notre programme en Amérique latine vise notamment à soutenir défenseurs et défenseuses des droits de la personne et des droits environnementaux, y compris les populations autochtones, qui luttent contre la pauvreté et l’exclusion sociale, les droits, la dignité et la protection de l’environnement. C’est dans cette optique que s’est noué notre partenariat avec le Collectif Madre Selva (CMC).
La mission du Collectif est de créer des alliances avec des communautés, des groupes et des mouvements sociaux pour défendre les droits, la vie, le territoire et les ressources naturelles par le renforcement des capacités politiques, techniques et institutionnelles. Le collectif promeut des valeurs et des pratiques écologistes, défend le bien commun et participe à la construction d’initiatives qui soutiennent un développement digne fondé sur une utilisation responsable des ressources naturelles et le respect des droits environnementaux des peuples guatémaltèques.
À l’instar de notre propre mission, celle de Madre Selve se situe à l’intersection de la justice climatique, environnementale et sociale. Par un travail soutenu et stratégique, le collectif cherche notamment à renforcer la pleine participation des populations guatémaltèques dans la construction de solutions durables et justes pour le développement du pays, ainsi que dans les différents processus de prise de décision concernant la gestion de leurs ressources naturelles.

Le projet, financé par le programme Québec sans frontières du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie – Solidarité internationale, vise trois grands objectifs :

  • Faciliter la mise en œuvre d’initiatives pour l’amélioration des conditions de vie des populations situées en priorité en Afrique francophone, en Amérique latine et dans les Antilles.
  • Promouvoir et consolider l’expertise des organisations de coopérations internationales et celle de leurs partenaires locaux.
  • Favoriser la création et le maintien de partenariats en encourageant la contribution des femmes et les organisations qui les représentent.

Au Guatemala, Alternatives travaille avec le collectif MadreSelva (CMS), créé en 1996. La mission du CMS est de créer des alliances avec des communautés, des groupes et des mouvements sociaux pour défendre les droits, la vie, le territoire et les ressources naturelles par le renforcement des capacités politiques, techniques et institutionnelles.
Le CMS lutte pour la préservation de l’environnement et le respect des droits. Son objectif est d’informer et d’accompagner les populations pour faire valoir leurs droits, surtout en ce qui a trait à l’environnement.

Pour y parvenir, le collectif:

  • Mène des campagnes sur différentes thématiques comme l’accès à l’eau, l’exploitation minière et la protection des mangroves.
  • Promeut des valeurs et des pratiques écologiques, défend le bien commun et participe à la construction d’initiatives qui soutiennent un développement digne fondé sur une utilisation responsable des ressources naturelles et le respect des droits environnementaux des peuples guatémaltèques.

La structure du CMS est formée d’une assemblée générale, d’un conseil d’administration, d’un service juridique, d’une équipe de conseillers, de l’administration, de l’équipe de production et de milliers militant·es bénévoles qui travaillent ensemble pour répondre aux besoins et aux priorités des populations locales. Muni d’une structure démocratique, d’un comité de coordination constitué de trois membres élus tous les deux ans et d’un comité de gestion et d’administration.

Le collectif travaille dans six départements du pays (Alta Verapaz, Baja Verapaz Jutiapa, Jalapa, Guatemala et Santa Rosa). Le Collectif s’appuie sur une équipe multidisciplinaire de seize personnes (trois ingénieurs, un agronome, un avocat, un sociologue, un administrateur, un comptable et des environnementalistes).

 

  

Impacts de ce projet