Le contexte prébudgétaire au provincial et la situation précaire du communautaire et de l’éducation populaire amènent Alternatives à soutenir les mobilisations en cours dans les mouvements sociaux. Le premier rendez-vous est du 21 au 24 février alors que le communautaire de partout au Québec sera en grève. Ensuite, la coalition Main rouge organise une action de visibilité et de sensibilisation le 14 mars en matinée, pour demander une meilleure répartition de la richesse. En parallèle à ces évènements, le regroupement Intercep, qui représente les six centres d’éducation populaire soutenus par des fonds publics, fait campagne à nouveau pour la survie des centres.
Grève du communautaire partout au Québec, du 21 au 24 février
Partout au Québec, le milieu communautaire participe aux quatre jours d’actions, de grèves et de fermetures rotatives du 21 au 24 février. Du jamais vu au Québec. À Montréal, des centaines de personnes ont déjà confirmé leur participation à l’action organisée par Front d’action communautaire autonome (FRACA Montréal). Des groupes communautaires de tous les secteurs sont mobilisés et participeront à la campagne de diverses façons. Rendez-vous mardi 22 février à 14 h au parc Émilie-Gamelin (métro Berri) pour une manif-action. Pour en savoir plus.
La Coalition Main rouge mobilise pour une action surprise le 14 mars
À la dernière assemblée de la Coalition Main rouge, il a été décidé de réaliser une action prébudgétaire pour le 14 mars prochain à 9h. Cette activité vise un réinvestissement de façon structurante dans les services publics et de mieux soutenir la mission des organismes communautaires. Le sous-financement de nombreux programmes sociaux notamment en matière de lutte à la pauvreté et à l’itinérance et de logement social est criant. Il est urgent d’agir. Alternatives a signé et transmis une lettre préparée par la coalition dans le cadre de cette campagne prébudgétaire. L’organisation a renouvelé son adhésion pour contribuer aux mobilisations populaires en vue d’une meilleure répartition de la richesse.
Sauvons l’éducation populaire
Les six centres d’éducation populaire de Montréal, logés depuis pratiquement 50 ans dans des bâtiments appartenant au système scolaire de Montréal, ont à nouveau sorti leurs pancartes et font campagne sur le thème Il faut sauver les CEP (centres d’éducation populaire). Menacée de manière périodique de fermeture, une entente était intervenue in extrémis à la fin du mandat du gouvernement libéral de Philippe Couillard, pour assurer la prise en charge temporaire des bâtiments par le ministère de l’Éducation et assurer ainsi la poursuite des activités des six centres. L’entente arrive à échéance ce 1er juillet 2022.
Alternatives associe sa voix aux organisations et réseaux en éducation populaire pour soutenir ces établissements dont la mission est essentielle pour lutter contre l’isolement, l’exclusion et la pauvreté. Alternatives a transmis une lettre pour demander au ministre Roberge de conclure une entente qui assure la poursuite de la mission de ces établissements en éliminant cette épée de Damoclès qui pend depuis déjà trop longtemps. Pour appuyer les CEP.