David Salvador Hernandez, un chercheur dans l’équipe d’Alternatives, a quitté Montréal pour Bogota le 25 novembre dernier pour participer à la mission « Vivants, ils ont été emmenés, vivant, nous les voulons ». En effet, huit personnes sont actuellement à Bogota jusqu’au 8 décembre prochain, afin de mener une mission d’observation et d’enquête sur la situation de droits humains dans ce pays.
Outre David Salvador, on retrouve dans la délégation canadienne québécoise : Simon Pierre Savard-Tremblay, député du Bloc Québécois dans le comté de Sainte Hyacinthe-Bagot, Denise Gagnon, ancienne directrice de la solidarité internationale de la Fédération de travailleurs et travailleuses de Québec FTQ, Yves Carrier, auteur et coordonnateur du Carrefour d’animation et de participation pour un monde ouvert (CAPMO), Andres Munoz, représentant de la Fondation Salvador Allende de Montréal, Cloé Gravel, représentante du Projet solidarité Colombie PASC, Geneviève Dorais, représentante du Laboratoire interdisciplinaire d’études latino-américaines (LIELA) de l’UQÀM et professeure titulaire du département d’histoire de L’UQAM, Mario Gil, sociologue et chargé de mobilisation au CAPMO et enfin, Walter Mora du Comité de solidarité Canada-Colombie.
Cette mission fait partie d’une vague de mobilisation des organismes sociaux, syndicaux et de solidarité internationale en solidarité avec le peuple colombien face à la crise sociale qui traverse toujours le pays et qui a eu un sommet avec la grève nationale en avril dernier.
Intitulée « Vivants, ils ont été emmenés, vivant, nous les voulons », cette mission veut aussi faire connaitre au public canadien et québécois, les atteintes systématiques aux droits humains perpétrées en Colombie, notamment en ce qui concerne le dramatique phénomène des disparitions forcées. Cette mission vise également à faire pression sur le gouvernement canadien par rapport aux relations économiques et diplomatiques qu’il entretient avec la Colombie, afin qu’il réévalue sa proximité avec un gouvernement qui viole les droits humains.
Des visites sont prévues dans les régions les plus touchées par la répression. La délégation rencontrera les victimes directes, de manière à établir un tableau général de la situation des droits humains en Colombie au cours de l’année 2021. Ce dernier sera inclus dans un rapport écrit et rendu accessible au public dès que possible lorsque la mission sera de retour au pays.
Le CAPMO est encore en campagne de financement pour soutenir les différents partenaires de cette initiative qui travaille pour la mission en Colombie. Si vous acceptez de soutenir financièrement la mission, nous vous invitons à vous rendre à www.capmo.org à la vignette faites un don. Les fonds recueillis seront destinés en soutien au groupe qui organise le transport à l’intérieur du pays et la logistique, bref, au bon déroulement de la mission et du suivi. Un reçu de charité vous sera transmis de la part du CAPMO.